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Sons et Vibrations



      "Le rythme et la mélodie déterminent 

        les émotions de toutes natures"
      Aristote

Les Effets de la Musique

La musique agit sur les plans de la personnalité (physique, éthérique, astrale et mentale) et c'est ce qui en fait un outil exceptionnel d'éveil et de développement personnel.
Les anciens le savaient déjà depuis l'aube des temps puisqu'ils attribuaient à la musique des « vertus médicinales ».
En chine, en Inde, dans la Grèce de Pythagore  nombreux sont les écrits qui traitent du pouvoir que possèdent les sons, de guérir et de revigorer l'organisme. En fait, le son peut détruire aussi bien que guérir. Le Kiaï japonais, enseigné dans les arts martiaux, est un cri censé donner la mort en agissant sur les centres nerveux de l'adversaire.
Dans les musiques archaïques, les sons avaient la fonction de transmettre une énergie ou une information vitale et possédaient une puissance psychique.
Pour les chinois de l'antiquité, la voix était l'expression de l'être profond. Selon l'intonation, elle était un témoignage de loyauté ou d'infidélité des vassaux envers leur seigneur ; selon la tessiture, elle était de bon ou de mauvais augure pour la vie future d'un nouveau-né, etc. mais aussi, selon son timbre, elle était en relation avec l'état de santé.

 

Sur le Plan Éthérique

Le simple fait de chanter revitalise totalement le corps éthérique.
Ne vous êtes-vous jamais demandé comment les moines faisaient pour se lever en pleine nuit afin d'aller chanter plusieurs heures sans se fatiguer ?
L'écoute de certaines œuvres permet ainsi une régénération totale. Ainsi, les chants grégoriens structurent l'éthérique, augmentent le potentiel magnétique et la vitalité.
Le « Lac des Cygnes » de Tchaïkovski augmente le rayonnement énergétique, l'immunité et le flux magnétique.
Le « Songe d'une Nuit d’été » de Mendelssohn structure le corps éthérique tout comme la « Passion selon St Jean » de Bach, mais, pour celle-ci, seulement en fonction de l'expérience mystique individuelle de chacun. La « Passion selon St Jean » augmente aussi la capacité de percevoir et de travailler avec les énergies subtiles.
Concernant les œuvres dites « New-Age », elles restructurent le corps éthérique et permettent d'accéder au calme rapidement. Elles agissent un peu au niveau astral puisqu'il y a une ré-harmonisation du 3ème chakra à l'écoute de ces œuvres musicales.

 

Le son et les plantes

En 1973, dans « La Vie Secrète des Plantes », on raconte qu'en 1966, Cleve Backster, spécialiste des détecteurs de mensonges, s'est un jour amusé à déposer une électrode de son détecteur sur la feuille d'une plante de son bureau. Il découvrit un léger frémissement de vie. Il entreprit alors de tremper la feuille dans son café brûlant. Comme rien ne se produisit, il eut l'idée de brûler une autre feuille avec une allumette. Il eût à peine le temps de penser ceci que le galvanomètre du détecteur devint fou : la plante avait capté le danger dont Backster la menaçait.
Depuis ce jour, des centaines d'expériences ont été effectuées et toutes mènent à la même conclusion : les plantes ont la capacité de « penser ».
Plus récemment, des expériences musicales ont été faites avec des plantes.
Le terrain d'expérience était deux serres contenant la même espèce de plante. Dans l'une, la présence d'enceintes diffusant de la musique classique (Mozart, Bach) ; dans l'autre, absence totale de musique.
Résultat, les plantes de la serre musicale croissaient deux fois plus que les autres. Elles étaient plus touffues et d'une bonne couleur.
Les chercheurs voulurent pousser l'expérience. Ils gardèrent la première serre avec diffusion de musique classique ; mais dans la seconde serre, ils déposèrent des enceintes diffusant du « hard-rock ».
Résultat, les plantes avaient poussé deux fois plus dans la première serre. Mais, dans la deuxième, les plantes avaient peu poussé et surtout d'une manière chaotique à l'instar de la musique diffusée. Elles avaient poussé dans n'importe quel sens, avec des couleurs ternes et beaucoup de feuilles étaient atrophiées.
Les scientifiques en conclurent que les végétaux sont sensibles à la musique qui agit sur leur croissance et la santé de leurs cellules.

 

Sur le Plan Astral

Le son amplifiant ou atténuent les sentiments et les émotions, il expanse, ré-harmonise ou rééquilibre le corps astral.
Ainsi, la « 9ème Symphonie » de Dvorak, ou la « Symphonie du Nouveau Monde » libère les émotions refoulées. 
Les travaux d'expansion de conscience peuvent être facilités grâce à la « 4ème Symphonie » de Beethoven ; tout comme par la « Symphonie n° 40 » de Mozart qui, en plus permet d'avoir accès aux mémoires refoulées de l'inconscient (enfance, souvenirs familiaux, vies passées et incarnation). Le calme intérieur peut être trouvé au cours de l'écoute de cette symphonie puisqu'elle ré-harmonise le corps astral.
Beaucoup d’œuvres facilitent des états de conscience, les « Préludes » et « Suites » de Bach ont cette qualité, elles facilitent aussi l'ouverture aux autres.
Pour les personnes qui souhaitent développer l'écoute de l'autre, on conseillera la « Suite pour Violoncelle n°4 » de Bach. A l'écoute de cette oeuvre, l'acte de recevoir est activé. Il convient donc aux personnes qui ont plus de facilités à donner qu'à recevoir.

 

La « Messe en Si Mineur » de Bach

Cette oeuvre tient une place très importante dans ce chapitre pour la puissance de ses vibrations et son intensité psycho-spirituelle.
Cette ouvre magistrale est un support d'éveil exceptionnel . Lors d'une écoute active, la couleur bleue (intériorisation) apparaît dans l'aura. Les ondes sonores agissent sur la glande pinéale, glande endocrine liée au 7ème chakra et aussi appelée épiphyse*.
Elle produit une ré-harmonisation de la conscience à la réalité spirituelle intérieure. La conscience peut ainsi se sentir comme appelée par le Divin. Lors de l'écoute de cette « Messe » de Bach, l'aura de la personne prend l'apparence d'une trombe qui s'élève vers le ciel.
Cette oeuvre favorise le rééquilibrage des chakras le long de la colonne vertébrale. Elle a des effets positifs sur l'hypersensibilité entraînant le pouvoir de décision, la volonté et le discernement.
Toute forme de pardon est soudain accessible, puisque cette oeuvre nous permet de voir le monde avec distance, de prendre de la hauteur.
Ce qui nous semblait impardonnable est perçu avec un regard spirituel, plus sage. Comme si nous observions le monde de l'incarnation du haut du monde astral, du haut du 7ème chakra.

 

Sur le Plan Mental

Le son exerce sur le plan mental un puissant effet puisque son rôle est d'être porteur d'idée. C'est pour cela que de nombreux compositeurs ont considéré la musique comme outil de communication.
Le « Boléro » de Ravel est une oeuvre puissante : il accentue et densifie les pensées et les émotions. C'est à dire qu'il densifie les formes-pensées, bonnes ou mauvaises. Si vous souhaitez travailler la pensée positive avec visualisation, le « Boléro » multipliera vos chances de réussite. Mais il est déconseillé aux personnes ayant un déséquilibre psychique.
La « Sonate pour Flûte » BWV 1030 de Bach et la « Suite pour Orchestre n°2 » du même compositeur permettent d'introduire la notion de gratuité et d'amour au niveau du corps mental, entraînant ainsi sa ré-harmonisation.

 

Sons et Energies

      "La guérison au moyen du son sera l'un des premiers développements de la technique de guérison vers la fin du 21ème siècle"
      Alice A. Bailey - Le Tibétain
Chez les grecs anciens, le terme « mousikê » désignait tous les arts associés aux muses : la poésie, la musique, la danse, etc.
Selon les traditions philosophiques et spirituelles anciennes, la musique est à l'origine même de l'univers. Tout viendrait du son primordial présent pendant (ou avant) le "big bang" créateur du monde.
Selon l'évangile de St Jean : « Au commencement était le verbe et le verbe était avec Dieu, et le verbe était Dieu. Tout fût par lui et sans lui rien ne fût ».
Le nom de Brahma signifie « parole créatrice » ou « verbe créateur ».
Même au cours de notre descente dans l'incarnation, le son est présent puisque l'esprit construit les différents véhicules qui forment sa personnalité (mentale, astrale, éthérique et physique) en émettant pour chacun un son créateur.
Chaque son émis servirait de matrice pour la construction des différentes enveloppes subtiles.
Le son est donc considéré comme vecteur d'incarnation mais aussi de désincarnation.
Au cours de la cérémonie de l'eucharistie dans le rituel catholique, une clochette sonne au moment où l'énergie christique s'incarne dans la matière que sont le pain et le vin.
Quand à la désincarnation, elle était annoncée par le glas sonné au moment de la mort d'une personne.

Le Silence

La pratique méditative en silence est très difficile ; il est préférable de s'entraîner avec des méditations contemplatives dans un premier temps.
La contemplation auditive des sonorités naturelles est un bon début : celle de la mer, le bruit d'un ruisseau, une cascade, du vent, un chant d'oiseau, le vent dans les arbres, les cris d'animaux, le bruit de nos propres pas au cours d'une promenade, notre respiration .
Après plusieurs mois de pratique vous pourrez commencer à pratiquer la méditation du silence. Certains mystiques et sujets très sensibles ont fait l'expérience des sonorités intérieures. Ces sonorités sont assimilées au « tonnerre, à un tintement de cloches, à un air de flûte ou à un bourdonnement d'abeilles ». Parfois le sujet peut entendre des chants aux voix cristallines d'une rare beauté, semblant provenir de l'univers astral.
Lorsque que ces expériences sont faites, on n'éprouve pas le besoin de les exprimer car les mots ne suffisent pas à définir ce qui est ressenti à ce moment-là.

 

Le Son et la Mort

Selon Alice A. Bailey, le son devrait être utilisé au moment de la mort d'une personne afin de faciliter sa décorporation. Le travail de l'âme est bien sûr facilité par certains sons d'orgue mais « si à l'instant de la mort, on fait résonner la note répondant au diapason de la personne en cause, cela coordonne les deux courants d'énergie et fait rompre le fil de vie. »
La répétition de mantra par le mourant ou son entourage permet d'introduire une énergie spirituelle directement dans la conscience du mourant.
L'emploi de la parole sacrée chantée à mi-voix ou sur une note convenant au mourant faciliterait l'élévation de l'âme.
L'Abbé  Lamennais, lors de ses entretiens avec Franz Liszt, lui déclara que l'art était la manifestation de Dieu, que l'art ennoblissait l'humanité. Liszt, profondément marqué par sa rencontre avec cet abbé « éveillé », composa son « De Profundis », pure merveille permettant une élévation incomparable.
L'art, et la musique en particulier, est un support d'élévation permettant d'entretenir ce qu'il y a de plus beau, de plus divin en nous. La musique nous permet de contacter notre conscience supérieure.
Aussi, support d'inspiration, la musique permet de multiplier les potentiels créatifs. Le cerveau droit étant stimulé, les barrières du mental sont abolies et s'ouvrent alors les portes menant vers notre vrai nature, vers la lumière, le Divin.

 

L'action des sons

    1 - Les Sons Oubliés

Les sons pénètrent notre structure énergétique et y laissent leurs traces dont les effets peuvent être ressentis pendant plus de trente six heures. Ensuite l'action des sons agit sur la matière par le phénomène de résonance (cf. Les structures sonores holophoniques, page 17). Certains sons peuvent être retenus dans l'aura et avoir une influence désastreuse sur l'être qui ne pourra s'en débarrasser qu'en réécoutant le son impliqué. Comme par exemple cette personne habitant à proximité d'une usine. Les sons stridents des machines parvenaient jusqu'à son appartement. Ils s'imprimèrent dans sa structure et ne se dissolvèrent que lorsque la personne revécu intérieurement cette époque.
Liés à un contexte émotionnellement lourd, les sons stridents illustraient cette période comme dans un film à suspens. En découvrant les sons des machines enfouis dans son subconscient éthérique, elle se débarrassa des problèmes que ces sons avaient occasionnés jusqu'alors.

     

    2 - Les Sons et le Corps

Le ventre

Le ventre, étant lié au deuxième chakras, entre facilement en résonance avec les musiques fluides et aquatiques. Les chants de baleines ou de dauphins vont faire vibrer la structure énergétique de cette région.Les notes graves des grosses caisses, de la voix humaines ou les basses électriques seront ressenties dans le ventre en raison de la grande quantité d'eau qui s'y trouve.
Les musiques comportant des sons graves, des rythmes lents et des bruits de vagues permettent de facilement se connecter au Hara (2 ème chakras). Cette connexion est importante et devrait faire partie d'un « rituel de clôture » de tout méditation car elle permet de se re-centrer.

Les jambes et les pieds

Pour faciliter le contact avec la terre, l'encrage et retrouver un équilibre dans notre réalité quotidienne il nous faudra écouter des musiques amérindiennes.
La présence de tambours, flûtes et certains chants accentuent la connexion à la terre. Ainsi que les chants tibétains avec cors et conches.
La danse sur des tambours africains assez lents et changeants (pour éviter le phénomène de transe) permettent d'éveiller l'énergie des jambes.

La poitrine

La flûte activant le chakra du coeur sera toujours présente dans les morceaux de musique qui agissent au niveau de la poitrine.
Les flûtes indiennes ou irlandaises jouées sur un rythme lent entraîneront un sentiment de sérénité ou de joie.
La Partita pour violons solo de Jean-Sébastien Bach (cité page 11 au chapitre « Sons et Couleurs ») pour la présence de ses violons. Ainsi que Le Messie d'Haendel. Les oeuvres de Vivaldi, Haendel ou Albinoni procurent les mêmes effets et agissent sur la glande du thymus (liée aux défenses immunitaires et en correspondance avec notre dimension spirituelle).

Equilibrage du Masculin /Féminin 

Rappelons que le côté masculin correspond à la partie droite du corps et le féminin à la partie gauche.
Une musique, figurant dans le répertoire classique, permet cet équilibrage, il s'agit de Schéhérazade op. 35 de Rimsky Korsakov en particulier le passage de « La mer et le bateau de Sinbad ».

Le corps étherique

Des musiques et mouvements fluides à connotations aquatiques vont harmoniser le champs étherique (puisque le corps éthérique est lié à l'inconscient, les eaux profondes de notre psyché).
Il est dit que certains Ragas indiens de la nuit, rendant rêveurs et alertes, ont une action sur la structure étherique.

Le corps mental

Les structures sonores des bols chantants tibétains ont une action au niveau du corps mental tout en ré-harmonisant le corps étherique. Plus précisément ils nettoient l'aura de toutes formes-pensées négatives.

 

L'action du son de certains instruments

Instruments
Morceaux Musicaux
Parties du corps
Structures énergétiques

Flute

"Song of the Seashore" de James Galway

Poitrine

Chakras cardiaque

Violon

g_clef.gif Partita pour violon solo de J. S. Bach
g_clef.gif Le Messie de Haendel
g_clef.gif Vivaldi, Albinoni
 

Poitrine

Entre le 3éme et 4éme chakras,
Thymus


Violoncelle


Bas du corps
(Intestins, hanches, jambes)


Hara
2ème chakra

Tambour

Musiques amérindiennes
et africaines


Jambes
Pieds


Sacrum
1er et 2ème chakras

Harpe

Celtiques

Calme le système nerveux


Plexus solaire
3ème chakra

Diapason



Corps étherique


Bol tibétain



Corps étherique et corps mental (supérieur)

Clochette



Corps étherique


    3- Sons, Couleurs et Chakras

Chaque son est vibration, énergie, il a donc une longueur d'onde. Et chaque couleur à aussi une longueur d'onde. Ainsi nous pouvons associer couleurs et sons.
Les sons pénètrent notre structure énergétique et agissent au niveau des chakras, équilibrant les zones dysharmonieuses. C'est la raison pour laquelle émotions, souvenirs et autres surgissent lors de l'écoute de certaines musiques. Les morceaux musicaux où prédominent les sons de violon touchent une zone située entre le chakras solaire et le chakras cardiaque. C'est notamment la cas de la gavotte en rondo extraite de la Partita pour violon de J. S. Bach (BWV 1006) qui peut susciter joie ou bien déprime.
Mais comme les chakras ne sont qu'énergie et vibration, ils ont aussi un son qui, lorsqu'il est prononcé, nous connecte directement à la fréquence vibratoire du chakras en question.
Nous pouvons donc associer sons, notes, couleurs, chakras et éléments puisque tous sont les manifestations différentes d'une seule et même chose : l'ENERGIE.

     

    4 - Sons et les Cinq Eléments

Elément terre :  chakra racine



  • Sécurité/Insécurité.                  
  • Notes et structures basses
  • Sons rappelant l'élément terre (pierres, roches, cailloux, etc.)
  • Rythme : pulsations régulières

Elément eau :    chakra sacré                     



  • Calme / Nervosité
  • Sons rappelant l'élément eau (mer, lac, rivière)
  • Rythme : régulier comme les vagues ou la pluie

Elément feu :   chakra solaire



  • Amour, compréhension / Peur
  • Sons rayonnants, chaleureux, lumineux
  • Sons rappelant l'élément feu (soleil, éclair, braise, bougie)

Elément air : chakra laryngé   



  • Joie / Dépression
  • Structure musicale : en mouvement constant
  • Sons rappelant l'élément air, suscitant des mouvements larges, brutalement changeants, comme prenants une autre direction
  • Rythme : fortes fluctuations

Elément éther : chakra frontal



  • Expression / Refoulement  
  • Sons et structures suscitant la sensation d'espace illimité et de vide


Les Sons Pénétrants

Certains instruments produisent des sons dit « pénétrants ». Ils sont appelés ainsi parce que l'onde sonore pénètre dans la structure étherique de l'auditeur, débloquant les noeuds énergétiques, jusqu'à parvenir à l'intérieur de son corps physique.
Parmi les instruments produisant de tels sons on trouve les gongs, les cloches, les cloches tubulaires, le verre, le cristal et les bols chantants tibétains.
L'origine des bols tibétains est assez floue. Ils seraient fabriqués par des "forgerons-nomades" avec des alliages complexes de sept métaux (or, argent, nickel, cuivre, étain, fer et plomb). On leur attribue des "pouvoirs de guérison" dus à leurs vibrations élevées.
La vibration sonore, riche en harmonique, peut résonner jusqu'à plus d'une minute. Lorsqu'un bol sonne, il est possible d'entendre plusieurs sons : la note de base et un autre son plus grave, sourd, pulsatile, évoquant le son sacré OM (voir « Les mantras », p. 26).
Lorsque le bol est frotté, il émet un chant continu d'où son appellation : « bol chantant ».
Les bols tibétains fascinent, ils font partie des très rares instruments rendant si perceptible, presque tactile, les énergies sonores.
Lorsqu'un bol vibre, le son se fait énergie et élève les vibrations d'une pièce, d'un lieu ou d'une structure énergétique.
Si vous faîtes résonner un bol à côté d'un corps allongé, la structure énergétique de la personne entre en résonance avec la vibration sonore et les charges présentes dans l'aura se « décrochent ». Ainsi le corps énergétique est harmonisé.
Un diapason produit le même effet au niveau des nadis (ou méridiens).
Tout comme les cloches tubulaires placées près d'une porte ou d'une fenêtre.  

 

Les Structures Sonores Holophoniques

Elles permettent d'entrer dans des états modifiés de conscience et agissent aussi à un niveau somatique.
Jacotte Cholet a travaillé à la création de ces structures sonores ou «Métamusique». Il s'agit d'un ensemble de fréquences musicales extrêmement diversifiées, composées de nombreux harmoniques et créant des mouvements vibratoires complexes. Le tout est harmonieux mais étrange.
L'écoute de la « Métamusique » peut entraîner divers ressentis physiques :

  • Lors de la libération d'un blocage énergétique ; étirements, filages, aérations, brossages, pétillements, frémissements, pressions, tapotements, grattages, massages intérieurs mais aussi picotements, fourmillements, foulages, battements, martèlements.
  • Lorsque le son parcourt une structure énergétique ne comportant aucun blocage : impression d'élévation, de subtilisation, de liquéfaction, d'agrandissement à d'autres dimensions d'ouverture (un courant paraît relier les deux hémisphères cérébraux), envie de sombrer dans le sommeil ou impression de sortir de son corps.
  • Il peut aussi y avoir certaines douleurs somatiques correspondant à des organes mal irrigués énergétiquement ou dysharmonieux. En effet il semblerait que  la « Métamusique » soit presque aussi efficace qu'un travail énergétique sur les auras.
Les fréquences vibratoires sonores véhiculent une information au niveau cellulaire, agissant ainsi sur la « mémoire des cellules ». L'auditeur ressent des douleurs (légères) aux endroits qui ont été atteints (maladie, accident, etc.) qui le sont ou qui le seront.


A quels niveaux agissent ces structures sonores ?

Si on se réfère aux ressentis corporels cités ci-dessus, elles semblent s'activer au niveau du corps étherique. Certaines personnes très réceptives ont été jusqu'à ressentir les circuits énergétiques des points d'acupuncture.
Les structures sonores agissent aussi au niveau du corps astral puisqu'à un certain moment il n'y a plus ni passé, ni présent, ni futur.
Monsieur et Madame Dutheil ont étudié les structures sonores holophoniques de très près puisqu'ils les ont « testés » personnellement et leur ont consacré un chapitre entier dans leur ouvrage « La médecine superlumineuse » aux éditions Sand.
Selon eux ces fréquences agissent sur le filtre cortical, ce qui tend à prouver leur action sur le corps étherique et astral.


1 - Le phénomène de résonance

Les Dutheil citent de troublantes anecdotes concernant le phénomène de résonance.
La « Métamusique » et la structure énergétique de l'auditeur entreraient en résonance l'une avec l'autre. En fonction de l'état d'harmonie ou de dysharmonie de la structure énergétique, l'auditeur entend ou n'entend pas certains sons ou fragments musicaux.
« Le cas le plus étonnant reste celui d'une personne qui, écoutant chez elle et seule, une structure sonore holophonique, n'a perçu aucun son enregistré sur la bande. Croyant qu'il y avait une défectuosité au niveau de l'enregistrement, Jacotte Cholet proposa une seconde écoute de cette même bande à la personne en question, mais en sa présence. La personne perçut alors les fréquences que son organisme avait absorbé lors de la première écoute ».
La « Métamusique » est aussi active auprès des animaux (chiens, chats, pur-sangs) et des plantes qui manifestent leur contentement par une sublime croissance.


2 - Précaution et notice d'utilisation

Accessible à tous, la « Métamusique » nécessite certaines précautions :
STADE 1          Harmonisation
L'auditeur doit dans un premier temps s'harmoniser avec ces fréquences sonores d'un haut niveau vibratoire. Pour ce faire, introduisez votre CD dans le lecteur et réglez l'intensité sonore à un niveau légèrement inférieur au niveau d'écoute normal. Vous pouvez ensuite vaquer à vos occupations habituelles, la « Métamusique » fait son travail d'elle-même. Au bout d'une à deux heures, vous et les structures sonores êtes accordés.
STADE 2           Ecoute consciente
Vous pouvez à présent passer à une écoute consciente et à un volume sonore normal. Allongé, vous vous relaxez en vous concentrant sur votre respiration. Vous laissez la « Métamusique » vous porter vers les mondes subtils de votre Être profond.
Cette écoute doit se faire seul afin de ne subir aucune interférence.
Un besoin de dormir peut survenir, laissez faire. Des sensations ou douleurs diffuses peuvent se faire sentir, laissez faire.
Si des informations, intuitions ou souvenirs arrivent à votre conscience, laissez faire.
Tout ceci est normal et indique que vous franchissez des barrières, que des blocages énergétiques se déchargent . Vous vous explorez vous-même. La fonction de la « Métamusique » est de vous révéler « une masse » d'informations qui stagnent au niveau inconscient.
STADE 3           Découverte de votre microcosme  
Vous pouvez passer cette phase après plusieurs jours en stade 2.
Allongé, lumière éteinte, vous vous concentrez sur votre respiration et vous effectuez une brève relaxation. Vos cellules et votre structure énergétique s'accordent à présent plus vite aux vibrations sonores.
Vous découvrez les couches plus profondes de votre structure. Véritable voyage intérieur, ce stade vous permet d'avoir accès à d'autres niveaux.
Il est bien entendu conseillé d'effectuer ce travail loin des repas, la matin ou le soir étant des moments propices.

Les Sons dans l'Inde traditionnelle

« Dans les Ecritures, Shiva, le divin danseur Nataraja, élabore les nuances infinies du rythme dans sa danse cosmique de création, de conservation ou de dissolution de l'univers, tandis que Brahma bat la mesure aux accents des cymbales sonores et que Vishnu fait retentir le mridanga sacré ou tambour ».
Ce sont les écrits les plus anciens du monde, Sama Véda, qui nous révèlent la science de la musique en Inde.

1 - Les Ragas

L'échelle de la musique hindoue est fixe et se nomme raga. Chaque raga comprend cinq notes au minimum.
Chaque raga fondamental correspond à une certaine heure du jour, à certaines saisons ou une divinité tutélaire ayant un pouvoir particulier.
 

Ragas

Mélodie

Eveillant

Raga Hindole 
De l'aube et du printemps
Le sentiment de l'amour universel
Raga Dipaka 
Des soirs d'été
La compassion
Raga Megha 
Pour midi par temps pluvieux
Le courage
Raga Bhairav 
Les matins
La tranquillité
Raga Srî 
Des soirs d'automne
L'amour pur
Raga Malkouns 
De minuit en hiver
Rend valeureux


2 - Incantation

Les ragas ont une action aussi puissante que les mantras. On raconte l'histoire (vraie) d'un musicien de la cour d'Akbar Le Grand, nommé Miyan Tan Sen. Un jour l'empereur ordonna au musicien de chanter un raga nocturne, le soleil étant au zénith. Le puissant musicien commença à chanter le raga et immédiatement le palais sombra dans une nuit profonde.
Tous les peuples connaissent le pouvoir des incarnations, surtout les amérindiens, tibétains et indiens (d'Inde).
Comme nous venons de le voir, le son, utilisé par un initié tel que Tan Sen, peut déclencher des phénomènes naturels extraordinaires.
Plus récemment, en 1926, Charles Kellogg, naturaliste de Californie se pencha sur le pouvoir des vibrations sonores. Il stupéfia un groupe de pompiers à New York en stoppant un feu à l'aide d'un son perçant déclenché par le frottement rapide d'un archet sur un diapason d'aluminium. Ce son ressemblait à « l'intense crépitement des parasites de radio ». Aussitôt la flamme jaune du gaz se réduisit à une petite flamme bleue. Charles Kellogg déclencha une nouvelle fois le son perçant et la petite flamme bleue s'éteignit.

3 - Technique et mythologie

Techniquement la musique hindoue divise l'octave en vingt-deux shrutis. « Le musicien hindou ne lit pas les notes ; chaque fois qu'il joue, il habille de nouveau l'ossature des ragas. »
En Inde, la musique est un art spirituel et subjectif servant de support à l'intériorisation. C'est une sorte de méditation ou prière dont le but est, toujours, la relation avec « l’Âme suprême ».
Dans la mythologie hindoue une couleur, un cri d'oiseau ou d'animal est en correspondance avec chacune des sept notes fondamentales de l'octave.
Pour clore ce chapitre sur l'Inde laissons la parole au plus grand yogi du siècle der nier, Paramahansa Yogananda (1893-1952) qui fît découvrir aux occidentaux la sagesse inégalée du Kriya Yoga.
"L'homme étant lui-même une expression du Verbe créateur, le son agit sur lui d'une façon directe, irrésistible. La grande musique religieuse de l'Orient et de l'Occident procure de la joie à l'homme, parce qu'elle provoque l'éveil vibratoire temporaire d'un de ses centres spinaux occultes (chakras). En ces moments de béatitude, le souvenir estompé de son origine divine lui revient...
Parmi les compositeurs occidentaux, Bach a compris la puissance émanant de la répétition de sons délicatement différenciés de cent manières subtiles. »


Correspondance entre notes et couleurs dans la tradition hindoue
 


Notes


Sa


Ga

Ma

Pa

Dha

Ni

Couleurs


Vert

Rouge

Or

Blanc crème

Noir

Jaune

Toutes les couleurs

Animaux


Le paon


L'alouette

La chèvre

Le héron

Le rossignol

Le cheval

L'éléphant



4 - Les Mantras

Les mantras sont des chants ayant un certains rythme vibratoire. Littéralement, mantra signifie «libérateur de la pensée». Indice du son idéal, inaudible, représentant l'un des aspect de la Création; les syllabes du mantra constituent la terminologie universelle, lorsqu'elles sont vocalisées. « Le grand pouvoir du son vient de la racine sonore primordiale: Aum, le verbe, «vibration créatrice du Moteur cosmique».

Le terme mantra est composé de deux racines sanskrites :




    1. « Man » du mot « manas » signifiant « pensée continuelle ou constante ».
    2. « Tra » qui est la racine du mot « trayaté » signifiant « libérer », « être libre ».
    « Le mantra est donc le procédé par lequel vous vous libérez de la pensée, et pas de la conscience ».

    ("La Science Spirituelle du Kriya Yoga" de Kriyananda aux éditions Amrita)

La récitation d'un mantra permet de rester centré sur les qualités de paix, d'harmonie, de tranquillité, et ne pas être perturbé par les énergies martiennes (colère, agressivité...) de notre société.
Qu'elle est l'origine des mantras ?
Les mantras furent perçus par les sages hindous dans leurs états de Samadhi. Lesquels les ont ensuite transmis à leurs disciples. Ces derniers récitèrent leurs mantras et atteignirent à leur tour de profonds états modifiés de conscience. On dit même qu'ils auraient atteint des états supérieurs aux Samadhis de leurs maîtres.
« L'efficacité d'un mantra dépend à la fois de la qualité d'éveil spirituel (...) et de la vibration sonore inhérente à celui-ci ».
Il existe, dans la tradition hindoue, quatre types de mantras :





    1. Les Mantras Védiques : ceux que l'on trouve dans les Védas (écritures fondamentales de l'Inde).
    2. Les Mantras Upanishadiques: ceux que l'on trouve dans les Upanishads.
    3. Les Mantras Tantriques: ceux que l'on trouve dans les textes tantriques.
    4. Les Mantras Puraniques: ceux que l'on trouve dans les Puranas.

Chacun de ces groupes de mantra se divise en trois sous-groupes :





    1. Les mantras Sattviques : possèdent la force de déclencher sagesse, compassion et illumination.
    2. Les mantras Rajassiques : chantés pour avoir des enfants, de la richesse et du succès.
    3. Les mantras Tamassiques : utilisés pour invoquer les forces de l'astral inférieur.

Il est conseillé de ne pas réciter plusieurs mantras sous risque de confusion mentale mais d'en choisir un seul. Lorsqu'on l'a choisi ou reçu, il est bien de le chanter souvent, dès que vous sentez l'appel intérieur à la méditation, vibrez-le, vivez-le.
Le mantra de son propre choix (et non pas celui donné par le Maître : Guru-mantra) se nomme l'ishta-mantra.
Les meilleurs moments pour réciter le mantra sont le matin entre 4h30 et 7h00, mais si vous n'êtes pas matinal, il ne faut pas les négliger.
Le lieu de récitation doit être calme et propre. Des fleurs et de l'encens favorisent le travail.
Le mantra doit être récité un certain nombre de fois avec une concentration sur le son produit.

Correspondance chakras - Mantra :

    Chakras Racine            OM Nama Shivaya
    Chakras Sacré               OM Namo Narayanaya
    Chakras Solaire             Hai Ram, Jai Ram, Jai Jai Ram
    Chakras Cardiaque        OM Namo Bahagavate Vasu Devaya
    Chakras Laryngé           Om Shree Hanuman Namah
    Chakras Frontal             OM Bhur Bhuvah Svah
    au final de chacun         OM Shanti, Shanti, Shanti

La meilleur façon de chanter un mantra :

    a) Chantez tout d'abord votre mantra tout doucement, en le murmurant.
    b) Puis chantez-le à haute voix un certain temps.
    c) Chantez-le enfin à tue-tête.
    d) Inversez le processus et chantez à nouveau à haute voix.
    e) Puis murmurez.
    f) Retrouvez le silence, récitez votre mantra mentalement.
    g) Pour clore, vous arrêtez la récitation mentale et vous entrez dans les profondeurs du mental intérieur.
     
     


Note de bas de page :
« L'épiphyse ou glande pinéale, se trouve exactement au centre de la tête. Elle a la forme d'un large cône de la grosseur d'un petit pois, pèse à peine 0,16 grammes et se situe à la porte d'entrée entre le 3ème et le 4ème ventricule cérébrale, baignée par le fluide cérébro-spinal. Chez certains reptiliens ou amphibiens, l'épiphyse est un 3ème récepteur de lumière localisé sous la peau, tandis que chez l'homme et les mammifères, elle informe sur les conditions lumineuses extérieures à travers un lien neural dans le ganglion cervical supérieur (dans la nuque). (.) La relation qu'elle entretient aussi bien avec les rythmes corporels qu'avec le fluide cérébro-spinal laisse suggérer qu'elle pourrait bien être un émetteur et un moniteur vibratoire ou oscillatoire à l'intérieur du corps, fournissant une partie du pattern général de contrôle des rythmes physiologiques spécialement à un niveau endocrinien. »
Patrick Drouot dans « Guérison spirituelle et Immortalité » (Editions du Rocher)

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